Interview

Interview de J.R. Kevin BOYER, auteur du roman « Aurores éternelles »

La lecture est une source inépuisable de connaissance, de savoir et d’imagination. 

J.R.Kevin BOYER

« Aurores éternelles » est le premier roman de J.R. Kevin BOYER. Il nous plonge dans l’histoire d’Haïti sous le régime des tontons macoutes qui font régner l’ordre par la terreur. On suit l’histoire de Jérémy, âgé de 17 ans, qui, malgré ce contexte, vit dans la plus grande insouciance. 

Toutefois, sa petite vie bien tranquille va être bouleversée par l’arrivée de ses nouveaux voisins. A leur contact, Jérémy va vivre un véritable éveil et se rapprocher d’un peu trop près du pouvoir en place. Poussé dans ses retranchements, il va progressivement ouvrir les yeux sur le monde qui l’entoure et sur la souffrance de son peuple. 

C’est un roman qui m’a beaucoup appris sur une partie de l’histoire d’Haïti et qui m’a donné envie d’en apprendre davantage. Au fur et à mesure, l’insouciance du personnage principal laisse place à une véritable tension et le lecteur retient son souffle en se laissant entraîner dans les mésaventures de Jérémy. L’auteur a l’art de jouer avec le suspens.  

Je vous laisse en apprendre davantage sur cet auteur prometteur avec l’interview qui suit ! 

Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?

J.R. Kevin BOYER : Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m’appelle J. R. Kevin Boyer, je suis un jeune auteur haïtien d’une trentaine d’années. Je vis dans le sud de la France, près de Marseille, depuis un certain temps déjà. Il faut dire que le climat méditerranéen me sied à merveille ! En dehors de la lecture et l’écriture, j’effectue une thèse en sciences juridiques. 

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ?

J.R. Kevin BOYER : Ayant grandi dans une famille de lecteurs, c’est tout naturellement que j’ai commencé à lire également. J’y ai pris goût jusqu’au moment où j’ai été impressionné par le style d’écriture de certains auteurs (Marguerite Duras, Agatha Christie, Romain Gary, Tonino Benacquista, Dany Laferrière, Jacques Roumain). C’est de là, je pense, que vient principalement mon envie d’écrire. Je voulais faire comme eux. 

Quelles sont vos influences littéraires ? Votre auteur ou livre préféré ? 

J.R. Kevin BOYER : J’ai été, très tôt, captivé par les romans policiers, notamment ceux d’Agatha Christie, de Tonino Benacquista et de Stieg Larsson. Par la suite, j’ai diversifié mes lectures et mes centres d’intérêt. Je suis passé des romans à des ouvrages plus intellectuels. C’est la raison pour laquelle, depuis quelques années, je m’intéresse à certains livres de philosophie (par exemple « Les origines du totalitarisme » d’Hannah Arendt), d’économie (par exemple « Le prix de l’inégalité » de Joseph Stiglitz ou « Haïti 1989 une évolution monétaire mouvementée » de Jean-Claude Boyer), et d’histoire (par exemple « Congo, une histoire » de David Van Reybrouck). 

Je n’ai pas d’auteur préféré, en ce qui concerne le second volet de la question, je suis incapable d’effectuer un classement. J’ai plutôt une série d’auteurs que j’affectionne énormément. Cependant, il y a un ouvrage que je souhaiterais mettre en avant. Il s’agit de « Gouverneurs de la rosée » de Jacques Roumain. Ce roman est un incontournable de la littérature haïtienne. 

Pouvez-vous décrire votre roman en trois mots ? 

J.R. Kevin BOYER : Il m’est souvent très difficile de qualifier mon roman. Je pense que je n’ai pas le recul nécessaire pour le décrire en trois mots. Je préfère par conséquent laisser cette tâche aux lecteurs. 

A quel personnage du roman vous identifiez-vous le plus ? 

J.R. Kevin BOYER : Si je devais m’identifier à un personnage de mon roman, je dirais Christine. Sa façon de penser, son caractère et sa passion pour la lecture correspondent d’avantage à ma personnalité. 

Quelle est la symbolique des personnages principaux ? 

J.R. Kevin BOYER : Jérémy, le personnage principal, représente la jeunesse insouciante, celle qui se désintéresse du monde, de l’actualité et de la politique. Sa rencontre avec ses nouveaux voisins va considérablement impacter son quotidien jusque-là paisible. Ainsi, Eva symbolise d’une certaine façon l’éveil corporel, tandis que son époux, Gilles, symbolise l’éveil intellectuel. 

Quel est votre rapport à Haïti et à la culture caribéenne ? 

J.R. Kevin BOYER : Mon rapport à Haïti et à la culture caribéenne est assez fort, puisque je suis Haïtien. C’est la raison pour laquelle l’intrigue du roman se déroule dans mon pays natal. Au-delà de mon île, je me sens profondément caribéen. Nous avons une énorme richesse littéraire, culturelle, culinaire et historique. Malheureusement, je fais souvent le constat que les Antilles sont soit méconnues par beaucoup de personnes soit réduites à certains préjugés. J’essaie par conséquent, à travers mon roman, de m’impliquer dans la diffusion de la culture caribéenne, de raconter à ma façon une partie de son histoire, et d’inciter les lecteurs à découvrir davantage les Antilles. 

Quel message avez-vous envie de faire passer à vos lecteurs ? 

J.R. Kevin BOYER : Le message le plus important, selon moi, est de continuer à lire. La lecture est une source inépuisable de connaissance, de savoir et d’imagination. Je ne saurais qu’encourager ceux qui lisent et ceux qui voudraient s’y lancer. 

Quels sont vos projets littéraires ? 

J.R. Kevin BOYER : Pour l’instant, je n’ai pas d’autres projets littéraires. Je me concentre essentiellement sur la promotion de mon roman. Lorsque l’inspiration reviendra, je me lancerai sans doute dans l’écriture d’un nouveau roman.

Où peut-on trouver votre roman ? 

J.R. Kevin BOYER : « Aurores éternelles » est disponible à la vente sur le site internet de Nofi Store et dans leurs locaux. Il est également possible de le trouver sur le site d’Amazon. Pour ceux qui souhaiteraient avoir une dédicace, je suis joignable par mail et par les réseaux sociaux. 

Je souhaiterais, pour terminer, remercier Kelly pour son retour de lecture, son initiative et son article publié sur son blog littéraire. Je lui en suis reconnaissant. 

Voilà désormais vous en savez plus sur cet auteur talentueux ! Il y a beaucoup de talents au sein de la Caraïbes et je suis heureuse de vous en faire découvrir sur mon blog et sur mon compte Instagram. N’hésitez pas à découvrir son roman !

Lectures diverses

La part du colibri, Pierre Rabhi

C’est ainsi que j’ouvrais les  yeux sur un monde en feu dans lequel il m’apparut que je devais faire ma part de colibri 

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Informations générales

  • Année de parution : 2014
  • Editeur : Editions de l’Aube
  • Genre : Essai
  • Nombre de pages : 144

Une nouvelle vision de l’écologie 

Depuis quelques années, il y a une véritable prise de conscience en matière d’écologie et de respect de l’environnement. La crise liée au Covid 19 que nous traversons renforce cet intérêt. Peut-on réellement continuer à vivre ainsi ? Quel est l’avenir de notre planète si nous continuons à ce rythme ? 

Pour répondre à ces questions, je vous propose un petit livre qui changera votre vision du monde. Cela peut sembler ambitieux pour un si petit livre mais je vous assure que sa lecture est vraiment capitale. 

Les illustrations de Pierre Lemaitre complètent bien cet ouvrage qui allie la prise de conscience à la poésie. 

La nécessité de changer de mode de vie

Pierre Rabhi part d’un constat assez simple. En dépit de toutes nos prouesses technologiques, on ne parvient pas à subvenir aux besoins de tous. Comment est-ce possible que des êtres humains meurent de faim alors qu’il y a toujours plus de gaspillage alimentaire ? Comment se fait-il que les femmes soient encore oppressées ? Que le monde animal soit dévasté à notre profit ? La raison principale est que nous exploitons notre planète jusqu’à la détruire plutôt que d’unir nos forces pour construire un monde meilleur. 

Cela semble des constats évidents et avant de lire cet ouvrage je me disais que si personne ne faisait rien c’était surement parce que changer les choses devait être bien trop compliqué. Après tout, cela semble compliquer de changer notre manière de consommer et si nous fonctionnons ainsi c’est surement pour une raison très logique. 

Pourtant, en lisant ce livre, j’ai réellement pris conscience de la totale absurdité de notre système. Par exemple, l’auteur nous explique qu’il faut donner 10 kilos de céréales à un boeuf pour obtenir un kilo de viande et que la moitié du territoire agricole français est mobilisé pour nourrir les animaux … De même, il faut 400 litres d’eau pour produire un kilo de maïs grain. Quelle est la logique dans ce mode d’exploitation ? 

« Nous passons notre temps à oublier, oublier que nous vivons sur une planète limitée à laquelle nous appliquons un principe illimité, ce qui accélère le processus d’épuisement des ressources et d’accroissement des inégalités structurelles, source de mécontentements, de frustrations et de conflits ». 

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Le cataclysme de l’agriculture industrielle est dénoncé. La pollution des sols, la pollution des eaux, le démantèlement des écosystèmes ou encore la perte de la biodiversité animale et végétale sont quelques uns de ses effets dévastateurs. 

L’auteur met aussi les Etats face à leurs contradictions. Si de grands sommets mondiaux sont organisés comme les sommets de Rio, Stockholm ou encore Kyoto, ils ne sont qu’hypocrisie. Ils se contentent de poser quelques recommandations bien souvent non contraignantes pour les Etats. A l’époque où Pierre Rabhi écrit ce livre, la France ne consacrait que 0,28% de son budget national à l’environnement. Ce budget est aujourd’hui en hausse mais les mesures adoptées sont encore très timides. 

Au-delà de ces constats et de la critique des institutions, Pierre Rabhi interroge sur notre place au sein de ce système. Sommes nous réellement fait pour vivre de cette manière ? 

« Par ailleurs, l’idéologie prétendait qu’avec la science et la technique, les êtres humains allaient être libérés. Or l’observation des faits nous montre que l’itinéraire de vie d’un être humain dans la modernité est fait d’enfermements successifs : de la maternelle à l’université, il est enfermé – les jeunes appellent ça le « bahut » ; les femmes et les hommes en activité disent travailler dans des « boîtes », petites ou grandes ; les jeunes s’amusent en « boîte » et y vont dans leurs « caisses ». Ensuite vous avez la boîte où l’on stocke les vieux avant la dernière boîte que je vous laisse deviner. »

page 46

Vers un monde plus juste 

Pour l’auteur, il faut agir et ne pas rester passif. Il en va de notre responsabilité. Il nous invite à nous saisir de notre destin pour le mettre en conformité avec nos convictions et nos aspirations. 

« Car si l’être humain ne change pas quotidiennement pour atteindre générosité, compassion, éthique et équité, la société ne pourra changer durablement. On peut manger bio, recycler ses déchets et ses eaux usées, se chauffer à l’énergie solaire et exploiter son prochain. Cela n’est pas incompatible. Comme pour toutes nos innovations, la question est de savoir quelle conscience les détermine. » 

page 78

Il nous invite à un retour aux sources afin d’apprendre à nouveau la patience et la saveur des cycles. 

« Retrouver un peu du sentiment de ces êtres premiers pour qui la création, les créatures et la terre étaient avant tout sacrée … » 

page 5

Il s’agit de renouer avec notre véritable vocation qui est basée sur le respect de la vie. Pour illustrer son message, l’auteur nous explique son parcours et son mode de vie dans les Cévennes au sein d’une ferme écologique. 

« Il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation qui n’est pas de produire et consommer jusqu’à la fin de nos vies mais d’aimer, d’admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes. » 

page 120

Dans un monde absurde où l’argent et le profit ont plus de valeur que la vie humaine et la préservation de notre planète, Pierre Rabhi nous incite donc à faire notre « part du colibri ». 

Cette exhortation est issue d’une légende amérindienne. Selon cette dernière, alors qu’un immense incendie ravageait une forêt, un petit colibri s’activait en allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu, alors que les autres animaux observaient terrifiés et atterrés. Agacé, un tatou lui dit « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec des gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? », « Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part ». 

On peut parfois se sentir désespéré et penser que ce que l’on fait ne change rien mais si nous faisons tous notre part alors les choses peuvent changer.

« Sachez que la Création ne nous appartient pas, mais que nous sommes ses enfants. » 

page 123 

« Soyez très éveillés lorsque le soleil illumine vos sentiers et lorsque la nuit vous rassemble, ayez confiance en elle, car si vous n’avez ni haine ni ennemi, elle vous conduira sans dommage, sur ses pirogues de silence, jusqu’aux rives de l’aurore. » 

page 126 

L’auteur

Pierre Rabhi, paysan et penseur français né le 29 mai 1938 en Algérie, défend un mode de société plus respectueux des hommes et de la Terre. 

Il fonda le mouvement des Colibris et est devenu une figure du mouvement politique et scientifique de l’agroécologie en France. 

Depuis 1981, il partage ses connaissances à travers l’Europe et l’Afrique afin de redonner leur autonomie alimentaire aux populations. Il a notamment participé à l’élaboration de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification.

Bien que son combat pour l’écologie soit admirable, il fait toutefois l’objet de nombreuses critiques concernant certaines de ses prises de positions sociétales. 

Lifestyle

10 astuces pour reprendre goût à la lecture

Si vous faites partie des personnes qui « lisaient plus avant », qui « lisaient quand elles étaient jeunes mais beaucoup moins maintenant » ou encore qui « ne trouvent plus le temps de lire », alors cet article est fait pour vous. 

En effet, j’entends souvent cela quand je discute de ma passion pour la lecture avec des proches. C’est pourquoi je voulais partager avec vous quelques astuces afin de reprendre goût à la lecture. 

Ma passion pour les livres remonte à l’enfance. Je lisais tellement que mes parents devaient parfois m’empêcher de lire toute la nuit la veille des jours d’école. Ensuite, pendant mes études, comme beaucoup, j’ai perdu un peu l’habitude et le goût de lire. Pourtant, j’ai renoué au fur et à mesure avec les livres ce qui m’a conduit à ouvrir ce blog. 

Contrairement à d’autres blogueurs littéraires, je ne lis pas une centaine de livres par an. Je n’ai pas forcément le temps et je ne lis pas assez vite pour cela. Le but de cet article n’est donc pas de vous donner des astuces pour lire un maximum de livres dans une année, mais simplement de vous donner quelques conseils pour renouer avec l’amour des livres. 

1. Commencer par un livre avec peu de pages

Nous habitons la Terre, Christiane Taubira, 160 pages

Tout d’abord, si cela fait longtemps que vous n’avez pas lu, je vous conseille de commencer par un livre avec un nombre raisonnable de pages. Si vous commencez directement avec un gros pavés de 800 pages, vous risquez de vous décourager (sauf si l’histoire est vraiment palpitante). Choisissez un auteur que vous aimez, le livre d’un film que vous avez adoré ou un genre que vous affectionnez. Ainsi, cette (re)découverte de la lecture se fera en douceur et sans frustration.

2. Intégrer la lecture dans sa routine

Quand on a perdu l’habitude de lire, on a souvent l’impression que c’est parce qu’on n’a pas le temps pour cela. Une des solutions est de visualiser vos journées et d’imaginer un moment consacré à la lecture. Ainsi, cela devient un objectif à réaliser, un petit plaisir quotidien, un moment rien qu’à vous.

3. Lire dans les transports et dans les salles d’attente 

Le métronome, Lorànt Deutsch

Vous êtes du genre à avoir les yeux rivés sur votre téléphone dans les transports ? Et si vous arrêtiez de scroller votre écran pour scroller les pages d’un bon livre ? L’avantage c’est que vous avez moins de chance de vous le faire arracher (sauf si vous me croisez et que je suis en manque de livres). Les transports bondés et les salles d’attente pleines de microbes sont souvent des lieux peu agréables mais vous pouvez aisément vous évader en lisant un livre.

4. Lire avant de dormir 

Encyclopédie du chien, Tome 3, Royal Canin

Beaucoup on du mal à dormir et cela est souvent dû aux effets de la lumière bleue produite par nos écrans. Avec les livres, pas de risque de lumière bleue. De plus, je peux vous garantir qu’on s’endort bien plus vite après avoir lu quelques pages. C’est donc une méthode à tester avant toute prise de somnifères. Cependant, je dois vous avertir que certains soirs, il peut vous arriver de ne plus pouvoir décrocher de votre lecture … 

5. Lire au réveil

Pour ceux qui n’auront pas passer la nuit à lire, vous pouvez prendre du temps le matin pour le faire. Un peu comme le principe du miracle morning qui consiste à se lever plus tôt pour faire ce que l’on aime, il suffit de mettre son réveil 30 minutes plus tôt et de bouquiner dans son lit, ou de prendre le temps de petit-déjeuner avec son livre. Commencer la journée en faisant quelque chose que l’on aime est très agréable. C’est aussi un moyen de se réveiller en douceur.

6. Faire une liste de livres à lire et visualiser sa PAL 

Faire une wish list de livres peut vous inciter à les lire. J’ai pour ambition, entre autre, de lire la saga complète des Rougon-Macquart ainsi que de lire les classiques de la négritude, de la créolité et de l’antillanité. Pour m’y retrouver, je note tout dans un carnet. Même si ma wish list est énorme, j’aime bien en sélectionner quelques uns et en faire une pile à lire (PAL). Comme j’aime visualiser les choses, je la place sur ma table de nuit. J’avais pour objectif de ne pas acheter de nouveaux livres tant que ma PAL ne serait pas terminée mais autant vous dire que j’ai craqué dès que j’ai mis les pieds dans une librairie.

7. Tenir un carnet de lecture

Depuis quelques années, on assiste au retour en force des carnets en tout genre. Les fans du bullet journal ne diront pas le contraire. Si vous aimez les carnets, tenir un carnet de lecture vous permettra de prendre des notes sur vos lectures, recopier les citations qui vous ont plu, attribuer une note à vos livres ou encore suivre le nombre de livres que vous avez lu dans l’année. 

8. Flâner dans les librairies 

Rien de mieux pour reprendre goût à la lecture que de flâner dans les jolies librairies de vos villes. Favorisez les libraires indépendants, discutez avec eux. Ces passionnés vous transmettrons aisément leur passion. Si vous habitez Paris, il y a des librairies mythiques comme Présence Africaine, la librairie spécialisée dans la littérature afro-caribéenne ou encore Shakespeare and Co qui était fréquentée par Ernest Emingway. Il y a plein de librairies spécialisées dans de nombreux domaines. N’hésitez pas à aller les découvrir. 

9. Se déconnecter

Le Prince, Nicolas Machiavel

On vit dans un monde ultra-connecté dans lequel le téléphone est devenu l’extension de notre bras. Il y a aussi beaucoup de propositions en matière de divertissements télévisuels et toujours une nouvelle série à regarder sur Netflix. Cependant, je vous assure que parfois ça fait vraiment du bien d’éteindre tout ça, surtout quand on a déjà passé une journée de travail/d’étude sur ordinateur. Apprendre à souffler un peu, à prendre le temps de vivre quelques instants loin des écrans est plus que nécessaire. Comme on nous l’avons vu, vous pouvez lire à la place de passer du temps sur vos écrans dans les transports, avant d’aller dormir etc.

10. Echanger avec des bookstagramers ou blogueurs littéraires

Dans mes bras : L’or des îles, Marie-Reine de Jaham ; Une brève histoire du temps, Stephen Hawking ; Americanah, Chimamanda Ngozi Adichie, Harry Potter and the Chamber of Secrets, J.K. Rowling ; The Great Gatsby, F. Scott Fitzgerald

Enfin, n’hésitez pas à suivre des blogs littéraires ou des comptes bookstagram. Il y a toute une communauté bienveillante de passionnés qui seront ravis d’échanger avec vous sur certains livres. Lire les chroniques de livres qu’on a lu permet aussi d’avoir un autre point de vue que le sien et c’est très enrichissant. Si vous avez un compte bookstagram ou un blog, vous pouvez l’indiquer en commentaire !